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Expat Families, le podcast inclusif sur la parentalité en expatriation

Expat Families, le podcast inclusif sur la parentalité en expatriation

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Interview Expat Families
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Depuis 2020, des familles francophones expatriées aux profils éclectiques témoignent sans tabou au micro de Cindy CAULEY. Des histoires fortes et réelles de parents, des rencontres qui touchent, qui marquent, sous le signe du partage et de la bienveillance.

C’est Cindy CAULEY, passionnée des sujets liés à la parentalité, qui est à l’origine de l’excellent podcast Expat Families. Chaque semaine, en direct de Seattle (USA) d’où elle enregistre les épisodes, Cindy donne rendez-vous aux auditeurs du monde entier pour partager avec eux les expériences uniques de parents vivant à l’étranger. Le sujet de la parentalité plaît beaucoup et le succès est au rendez-vous avec toujours plus d’aficionados. French Radar a donc voulu en savoir plus sur cette jeune franco-américaine, maman de deux enfants, qui anime ce podcast familial avec tant de bonne humeur et d’enthousiasme.

Bonjour Cindy, pour les lecteurs de French Radar qui vous découvrent, pourriez-vous vous présenter ?

Cindy CAULEY

Je m’appelle Cindy, je suis franco-américaine installée aux États-Unis depuis 2013. Je viens de région parisienne, en Essonne plus particulièrement. J’ai fait une école de commerce qui m’a permis d’effectuer plusieurs expériences à l’étranger dont l’Irlande, l’Espagne et les Etats-Unis. C’est pendant ma dernière année de master que j’ai rencontré mon futur mari, un américain, pour lequel je vais remuer ciels et terres, enfin surtout relances et demande de visas, pour qu’on puisse être sur le même continent.
Depuis, nous avons eu 2 sublimes enfants que je garde en full time depuis juillet 2020 quand nous avons décidé de changer de façade d’océan. Avant cela j’étais dans la comptabilité, et oui, les comptables peuvent être des gens parfaitement divertissants et parfois mauvais en calcul mental !

Vous vivez actuellement à Seattle aux Etats-Unis, est-ce votre première expatriation et pourquoi cette destination ?

Oui, nous sommes arrivés à Seattle en Octobre 2021, right on time pour la saison de la danse de la pluie. Franchement d’ailleurs, il ne pleut pas tant que ça à Seattle. Je pense que les locaux exagèrent pour garder le Pacific North West en dehors de la foule. Cette région est superbe et parfaite si vous aimez les balades en forêts, les lacs, la plage, ou la montagne. Bref, si vous aimez la nature !
Mais bon, je ne réponds pas à la question ! Avant d’arriver ici avec mes deux enfants, le chat et mon époux dans la voiture, nous étions à Los Angeles (Californie) durant un peu plus d’une année. Et avant cela, nous étions à New York City. D’ailleurs mon conjoint est un New Yorker. Nous avons toujours cette ville dans notre cœur car pour mon mari, c’est là sa famille réside et où sont ses racines. Puis c’est à NYC où nous nous sommes rencontrés, où nous avons eu notre premier enfant, mais nous avions envie de découvrir la côte Pacifique. On se laisse mener par le vent (ou la pluie). Mais pour l’instant, nous aimons beaucoup la ville de Seattle.

Un podcast inclusif avec lequel nous essayons de présenter des sujets liés à l’expatriation et à la parentalité

Depuis 2020, vous animez l’excellent podcast “Expat Families”. Quel est son thème et pouvez-vous nous raconter son histoire?

“Excellent”, c’est vraiment gentil. EFP (Expat Families Podcast) est né d’une envie de me re-consacrer à un nouveau projet perso. De 2014 à 2016, j’avais un blog qui était axé sur la manière de s’intégrer en tant que “petit gaulois” à la culture américaine, comment apprendre a bien “tipper” par exemple. Mais un changement de carrière et de mouvement politique dans le pays m’ont fait arrêter. Je pense que j’avais moins le temps et moins de fierté à vouloir devenir américaine.
Puis à la naissance de mon fils, et malgré tous mes efforts en amont à me documenter (baby boom, la maison des maternelles, Bliss etc.), je me suis tout de même prise, comme tout le monde je pense, le tsunami parental en plein visage : j’avais un besoin de contrôle sur tous les aspects de ma vie, je n’arrivais plus à gérer mes émotions, à parler à mon conjoint, je culpabilisais de voir mon fils uniquement 45 min par jour en semaine. Une situation particulièrement difficile.
Je parlais avec mes amies qui étaient aussi expatriés, et pour certaines avec des maris de nationalité différente. Et, je me suis rendue compte qu’on avait des problématiques intenses qui venaient s’ajouter aux problématiques “habituelles” qu’on peut tous avoir.
C’est de là qu’est venue l’idée de venir partager les expériences de parents francophones résidant à l’étranger avec des backgrounds culturels et familiaux différents. C’est un podcast inclusif avec lequel nous essayons de présenter beaucoup de sujets liés à l’expatriation et à la parentalité.

Vos invités sont des français expatriés aux profils très différents, aux parcours parfois hors du commun. Comment les sélectionnez-vous ?

Nos invités ne sont pas nécessairement français, ils sont francophones, donc cela ouvre beaucoup de cultures et pays, ce qui fait vraiment la richesse du podcast en mon sens.
Nous avons la chance aujourd’hui avec l’équipe de choisir des thèmes qui nous intéressent de traiter et nous cherchons des profils sur Instagram ou sur des groupes Facebook. Nous avons aussi des ancien.es invité.es qui nous proposent parfois des personnes qu’ils.elles connaissent qui sont aussi d’excellentes ressources. Puis il y a aussi des gens qui nous contactent directement pour venir participer.
Une particularité aussi du podcast, c’est qu’on ne recherche pas en fonction de la notoriété d’un.e invité.e pour que notre audience puisse s’identifier les un.es aux autres. L’important pour nous, c’est vraiment le thème abordé et l’implication de la personne à transmettre un bout de sa vie.

Maman expatriée francophone et son bébé

Les sujets abordés avec les familles francophones que vous recevez sont très variés, ce qui rend vos émissions toujours passionnantes. Quels nouveaux domaines inexplorés aimeriez-vous traiter lors de vos prochains épisodes ?

Il y en a tellement ! Le plus réjouissant pour lequel nous avons enfin trouvé des invités, ce sont des familles qui ont adopté un enfant. J’ai aussi et toujours à coeur de sortir de l’image qu’on a de l’expatriation : une famille hétéro caucasienne de 2 enfants. Alors j’ai envie de présenter une large palette de familles toutes aussi extraordinaires qu’inspirantes !
Puis en dehors du sujet d’inclusion, il y a le côté voyage et découverte. J’ai envie de traiter de pays qu’on oublie souvent en possibilité et qui ont beaucoup à offrir (j’ai le Danemark en tête par exemple pour la saison 3). Ou bien des récits bouleversants d’expériences uniques comme des tremblements de Terre ou des tempêtes.
Vous l’aurez compris, il y a encore beaucoup à explorer et ces sujets sont infinis!

Donner vie à un podcast, une identité, n’est pas forcément chose facile. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cet exercice ?

Je dirais surtout que c’est parfois difficile de conserver une même ligne directive sans trop se disperser. Alors je garde toujours en tête les raisons qui m’animent à poursuivre ce podcast : partager, inspirer et rigoler.
J’ai créé EFP quand mon fils avait 9 mois, puis par choix, on a vite ajouté un deuxième enfant à notre famille et par crainte de ne pas pouvoir gérer le navire seule, j’ai demandé de l’aide. Derrière EFP, il y a une jolie équipe qui a soif d’aventures et de rencontres tout autant que moi. C’est riche d’enseignement derrière la gestion de ce podcast de proposer du contenu de bonne qualité. Ce que j’apprécie le plus dans cet exercice, c’est la confrontation d’idées car on a chacune une situation familiale / géographique différente et on perçoit donc les choses différemment. Je pense par exemple aux phrases qu’on veut mettre en avant sur chaque épisode. Ou à la préparation du contenu qu’on veut illustrer chaque mois sur Instagram. C’est un travail assez minutieux mine de rien que de créer du contenu qui va plaire aux expats du monde entier, vous devez en savoir quelque chose chez French Radar ! (NDLR : nous confirmons)

Papa et son enfant

Il existe de nombreux formats de podcasts, de la chronique à l’histoire contée, en passant par l’émission entre amis. Quels sont vos préférés, et ceux qui actuellement vous inspirent ?

Je suis assez ouverte concernant les formats des podcasts. Je pense que je m’attache plus à un thème ou un concept qu’à une forme. Par exemple, je ne manque aucun épisode de Transfert car j’apprécie appuyer sur play sans savoir quel va être le sujet abordé. Puis dans un autre registre, je suis une grande fan de la parentalité alors j’écoute religieusement les épisodes de la Maison des Maternelles, Bliss Stories et Parentalités.
Après j’ai la chance d’avoir les oreilles attentives à deux langues donc j’aime bien aussi écouter des épisodes du Daily du New York Times pour les news ou This American Life dont les thèmes me font parfois beaucoup sourire.

Comment les lecteurs de French Radar peuvent-ils découvrir la liste des épisodes et écouter “Expat Families” ?

Vous pouvez nous retrouver sur toutes vos plateformes d’écoute préférées ou bien sur notre site internet expatfamiliespodcast.com, ou même sur Youtube en tapant “Expat Families Podcast” dans votre barre de recherche.

Fort de votre expérience avec des dizaines de familles interviewées, auriez-vous un conseil capital à donner à de futurs expatriés francophones souhaitant justement tenter l’aventure en famille ?

Alors au risque de paraître bateau, je vais conseiller aux gens de ne pas se poser trop de questions et de se lancer. C’est parfois difficile de sortir de sa zone de confort, mais nous avons tous qu’une seule vie, et on ne sait pas de combien d’années celle-ci sera. Des raisons pour ne pas le faire, on en trouvera toujours, et les autres le feront aussi pour nous. Mais si c’est un réel projet familial, faites-le. L’argent, les actifs tangibles ou intangibles, tout ça c’est matériel. Personnellement, je trouve que la plus belle des richesses se constitue en voyageant et dans les rencontres et leçons que l’on peut en tirer.

Découvrir de nouvelles façons de vivre, de parler, de manger, de penser, n’est-ce pas cela qui enrichit notre vie sur le long terme?

Pour conclure cette interview, que pouvons-nous vous souhaiter de bon pour l’avenir Cindy ?

La santé, toujours ! Et puis pleins de beaux voyages en famille. Merci beaucoup à l’équipe French Radar pour ce bel échange.

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