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Entre cowboys et indiens, la cuisine canadienne

Entre cowboys et indiens, la cuisine canadienne

Categories : Canada | Cuisine
La spécialité canadienne : Poutine
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Basée sur les fondements de la cuisine européenne, la cuisine canadienne est née de la rencontre avec la cuisine hivernale des coureurs des bois et autres trappeurs. Une fusion étrange de cuisine acadienne, produits autochtones et modes de cuisson amérindiens.

Baies (canneberges, bleuets et baies de Saskatoon, qui proviennent des amélanchiers) et sirop d’érable sont les 2 produits phares du Canada. Il n’est donc pas surprenant qu’on les retrouve littéralement ” à toutes les sauces ” dans la cuisine canadienne moderne.

Au Québec, sous le signe de l’érable et du « blé d’Inde »

Une cuillère de sirop d'érable

Tous les ans au printemps, les Québécois se retrouvent au cœur de vastes érablières, pour aller manger à la Cabane à Sucre un repas traditionnel arrosé de sirop d’érable : soupe de pois, cretons, jambon et omelette à l’érable, fèves et pommes de terre, oreilles de crisse et en dessert, des grands-pères, des œufs dans le sirop et bien sûr une tire d’érable à même la neige fraîche !

Le ” blé d’Inde ” (le maïs !) est un autre ingrédient de la cuisine québécoise. On le retrouve dans le pâté chinois réalisé à partir de maïs, de bœuf et de pommes de terre (la recette aurait vu le jour lors de la construction de la voie de chemin de fer pancanadienne par les ouvriers Chinois qui y étaient nourris, dit-on, uniquement de pommes de terre et de maïs, facilement disponibles à cette époque).

Il est difficile, de passage à Montréal, d’échapper à la fameuse poutine : une assiette de frites détrempées à la sauce brune, avec des boulettes de fromage en grains.

La cuisine des cowboys

Une coucher de soleil avec des cowboys sur leurs cheveaux

Dans les Prairies et dans les Rocheuses, on sert la cuisine des cowboys. Le ” beurre des prairies “ (moelle de bison) constituait un excellent substitut pour des ingrédients de base qui manquaient largement tel le beurre. Les os étaient fendus et servis immédiatement avec des tranches de pain de campagne et du ketchup de canneberges.

Le « souffle de vie » (langue de bison), la partie la plus nourrissante de l’animal, était très importante pour les Amérindiens. Cuite, coupée en fines juliennes, elle est servie froide avec des crêpes de riz sauvage.

Les ” Huîtres des Montagnes Rocheuses “ (testicules de taurillon) sont sautées avec des fines herbes et servies avec une gousse d’ail des bois marinée. C’est un plat saisonnier que l’on trouve habituellement au printemps durant la période du marquage des bêtes.

L’héritage amérindien

Illustration du portrait d'un Améridien

Les Amérindiens avaient l’habitude de ” boucaner “ viande et poisson, ce qui reste une expression consacrée. Fumer le gibier ou le saumon permettait de l’emporter durant les migrations. Boucané à la cassonade, le saumon, en saison, est servi sur un lit de feuilles d’épinards, garni de noix, de raisins, de graines de tournesol, de fruits séchés, le tout arrosé d’huile de tournesol.

Le poisson, est un des aliments de base du régime alimentaire des communautés autochtones du Canada. Les Inuit, tout au nord du pays, apprécie particulièrement la chair de poisson crue, séchée ou gelée.

Recette traditionnelle Mi’kmaq : Alawe’l aq S’gepng

Soupe aux haricots et topinambour (« pommes de terre sauvages » originaires du Canada)

Illustration d'un chef cuisinier dans son libre de recettes

Ingrédients :

  • 1 livre de haricots algonquins
  • 2 tasses de topinambour pelé et coupé en cubes
  • 4 c. à soupe de gras animal
  • ½ tasse d’ail des bois
  • Un c. à thé comble Sarriette séchée ou 2 c. à thé de Sariette fraiche (ou Sauge ou Thym)
  • Sel de mer (ou sel de table), poivre (Ajouter le sel seulement à la fin de la cuisson)

Préparation de la recette :

Trempez d’abord les fèves sèches pendant 8 heures. Cuire avec suffisamment d’eau à feu moyen. Enlever l’écume tout au long de la cuisson. Égouttez et gardez l’eau de cuisson.

Cuire les topinambours avec les oignons et l’ail. Égouttez et conservez l’eau de cuisson

Combinez les eaux de cuisson et réduire pour obtenir 8 tasses de liquide. Écrasez les fèves, les pommes de terre, l’oignon et l’ail et ajoutez au liquide de cuisson. Cuire pendant une heure. Ajouter le sel seulement à la fin de la cuisson.

Complétez votre lecture avec : Les 8 meilleures spécialités culinaires au Canada !

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