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Coaching Expats : Sur la rampe du succès (1/3)

Coaching Expats : Sur la rampe du succès (1/3)

Coaching expats avec rampe vers le succès
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La peur ? Un cheval sauvage qui vous fera gagner la course.

Alex Kergall vous offre une série de 3 articles passionnants qui vous donneront des clés essentielles pour vous positionner sur le chemin de la réussite. Au programme de cet exceptionnel triptyque : Peur / Echec et Confiance en soi. Prêt pour une bonne dose de coaching en direction de votre succès ?

Introduction

Photo couleur d'Alex Kergall, coach

Je te propose une série de 3 articles pour améliorer la qualité de tes conversations intérieures. Ces articles te mèneront dans les coulisses du succès.

Que tu souhaites partir en expatriation, y rester ou revenir en France, ces articles t’offriront de nouvelles perspectives pour t’aider dans tes décisions.

Dans le premier article, nous examinerons la peur. Pourquoi la peur est-elle ton meilleur atout pour réussir ? Le deuxième article te proposera de regarder en quoi l’échec est le chemin le plus sûr vers ton succès. Notre troisième article présentera 7 propositions pour développer drastiquement ta confiance en toi. Ces articles résultent de centaines d’heures de coaching.

Une rencontre terrifiante

À l’âge de 6 ans, j’ai vécu la plus grande peur de ma vie. Une peur qui est encore présente aujourd’hui
Cela s’est passé un matin tôt ; En jouant au ballon dans notre jardin, je l’ai envoyé dans le jardin de nos voisins. Sur le chemin pour récupérer mon ballon, j’ai remarqué l’énorme chien d’Emile notre voisin.

Le chien était allongé près de sa niche. J’étais terrifié. Il était gros et j’avais déjà eu quelques frayeurs avec les chiens dans le passé. J’ai calmement ramassé le ballon, puis j’ai commencé à rentrer. Instinctivement, j’ai brièvement regardé le chien, pour vérifier qu’il était toujours relax. C’était le cas. Il me suivait du regard.

Simultanément, j’ai accéléré le rythme. Sentant que je n’étais pas confiant, il a commencé à aboyer et, pire encore, à me courir après. J’ai jeté le ballon en l’air et j’ai couru aussi vite que possible. Mon niveau de peur était si élevé que j’avais l’impression de courir un 100 mètre olympique en 7 secondes ! L’animal a fini par me rattrapé et m’a mordu… Fort heureusement, j’ai plutôt vite récupéré de cette mauvaise rencontre.

Cette histoire simple nous apprend deux choses : Ma peur a créé cette fâcheuse situation,  et parallèlement cette même peur m’a également permis de courir plus vite que je n’aurais pu l’imaginer.

Berger allemand dans l'herbe avec un jouet rouge
Le chien d’Emile, mon voisin

Peur, qui es-tu ?

Si je n’avais pas manifesté de peur, le chien n’aurait pas bougé. J’ai créé cette réalité à partir d’une pensée « peur – écho du passé ».

La peur commence souvent par un sentiment de déjà-vu, le souvenir d’un évènement déjà vécu qui revient à la surface pour nous protéger. Tout ton corps le ressent comme un appel à la survie. La peur a une excellente mémoire et surgit dès qu’il y a un danger. Notons aussi que la peur est extrêmement efficace pour dépeindre le pire avenir possible. Cela peut complètement faire dérailler un projet simple, voire même t’empêcher de mettre en route la vie que tu souhaites vivre. La peur fonctionne selon ses propres règles sans demander de permission, elle prend le dessus sur ton système, car sa raison d’être est suprême – il s’agit, pour elle, de ta protection – physique et émotionnelle.

Tu peux voir la peur comme un parent inquiet qui veut que tu sois en sécurité, ou peut-être un enfant effrayé qui demande à être rassuré. Ce sont les deux formes sous lesquelles la peur m’est le plus souvent décrite en session de coaching.

Création d’une relation

Pour un enfant de 3 ans, la peur a une présence limitée. Pour un adulte, cependant, la peur est souvent installée les deux pieds sur le bureau, mangeant du pop-corn et te disant ce que tu peux faire ou pas. Le développement personnel est souvent bridé par la peur. Te développer nécessite de prendre des risques. La peur ne voit pas ça d’un bon œil – tu te rends vulnérable !

Parfois, la peur a raison, parfois elle est surprotectrice. Dans le cadre de l’expatriation – Un départ en expatriation repoussé pendant des années peut s’expliquer par des peurs, un retour d’expatriation peut aussi créer des peurs. La peur aime les certitudes, beaucoup moins les aventures– Ce que la peur appelle risque peut aussi s’appeler opportunité !

Une conversation est parfois nécessaire avec la peur. Je t’invite à engager cette conversation mentale au moment où tu ressens la peur se manifester en toi.

Voici quelques questions que tu pourrais poser à ta peur :

  • Qu’est-ce que tu veux m’empêchez de faire…?
  • Pourquoi es-tu présente maintenant, que veux-tu me dire ?

Développer ta relation intérieure avec la peur te permettra de mieux la connaitre plutôt que de tout lui céder ou de l’éviter.

Un enfant qui a peur dans sa cachette
La peur règne quand tu as peur d’elle

Peur quand tu nous tiens

Comment peux-tu savoir quand la peur est présente ?

Ton cerveau devient hyper alerte, tes pupilles se dilatent, ta respiration s’accélère. Ton rythme cardiaque et ta pression artérielle augmentent.

Lorsque les signaux de la peur arrivent : Ralentis, respire profondément – Envoie de l’oxygène à ton cerveau. Tu pourras alors décider plus clairement quoi faire.

Rejeter ou ignorer la peur est peu susceptible de t’aider. Le partenariat est ta meilleur option – la compréhension profonde de ce qui t’anime et t’arrête. Avoir la peur à tes côtés est une garantie de performance supérieure. Dans mon exemple avec le chien, j’ai expérimenté le pouvoir de la peur – courir comme le vent. Le risque n’était pas un risque de mort ; mais ma décision impulsive de me soumettre à la peur m’a coûté cher. Si j’avais été plus conscient et connecté à mes peurs, j’aurais certainement réalisé que le courage était le chemin le plus sûr. Parfois la peur s’affole et te fait prendre des décisions où tu te fais croquer la fesse – parfois elle peut te sauver la vie !

Une bonne relation avec la peur te conduit à prendre de meilleures de décisions.

Une relation gagnant-gagnant

Les athlètes professionnels, les artistes, les soldats ou les chirurgiens sont constamment confrontés à la peur et ont appris son pouvoir. Plus grande concentration, pleine conscience, prise de décision plus rapide, capacités physiques supérieures, créativité démultipliée.

Bien vivre cette relation demande d’être connecter à ses propres émotions en créant une relation intérieure qui permet à la peur de s’exprimer. La peur gardera toujours sa liberté d’expression ; Ceci dit, tu conserves toujours le pouvoir de décider de ta réaction. La peur n’est pas à craindre, elle doit devenir une associée proche. Les plus belles performances sont obtenues par celles et ceux qui savent tirer le meilleur de leur relation avec la peur !

Un cascadeur à vélo descendant une montagne à pic
Créer une relation intérieure permet à la peur de s’exprimer

Action pour toi :

La peur apparait soit violemment, soit de manière insinues. Si bien que parfois tu ne te rends pas compte qu’elle décide à ta place… tu es comme envouté. Ton 1er pas est de la débusquer. Voici une question pour te mettre sur la voie : “Qu’est-ce que tu ferais si tu n’avais pas peur ?”

Dans le prochain article

La peur grandit car tu as peur d’elle et ne lui parle pas. Il y a aussi un autre facteur à considérer. La peur grandit parce que tu laisses le risque d’un possible échec dominer tes pensées. L’idée d’échouer fait souvent peur – cela peut créer un malaise personnel et social…. Ce sentiment d’échec envoie au passage une belle invitation à une de ses meilleures copines : Anxiété.

Et si l’échec était abordé sous un autre angle – d’une manière qui te libère de ton anxiété ?

Rendez-vous le mois prochain pour la suite de « Sur la rampe du succès : L’échec (2/3)».

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